La fameuse crème de cassis de Dijon, qui avait obtenu son IG (Indication Géographique) auprès de l’INAO en février 2012, vient d’obtenir la reconnaissance de son classement, qui sera bientôt publié dans Le Journal Officiel. En même temps, les producteurs de crème de cassis de la région de Bourgogne revendiquent eux-aussi cette indication.
L’IG a été approuvé pour la crème de cassis de Dijon le 4 juillet 2013 par Le Comité national des appellations d’origine relatives aux vins, aux eaux-de-vie et autres boissons alcoolisées de l’Inao. Le label est susceptible d’être enregistré également auprès de la Commission Européenne, après sa validation par les ministères de l’agriculture et de l’économie.
Pour les producteurs locaux de crème de cassis, l’IG permettra de renforcer la protection de leur dénomination à l’échelle européenne. C’est également une méthode de protéger la production de baies de cassis en Bourgogne.
Les particularités de la crème de cassis de Dijon
L’histoire de la crème de cassis de Dijon remonte à 1841. La recette appartient à Denis Lagoutte est a rapidement séduit les consommateurs de la région. C’est une crème élaboré à l’aide de cassis frais, macérés à froid selon une technique qui n’altère pas les saveurs des fruits. Le processus de macération dure 5 semaines et permet de restituer l’infusion. Pour obtenir le produit final, l’infusion est mélangée avec du sucre blanc.
Les indications géographiques
L’indication géographique ou l’IG est un label mis en place depuis 2008 dans l’Union Européenne. Il concerne les boissons spiritueuses et garantit leur origine géographique. Cette origine est souvent associée à plusieurs caractéristiques qui tiennent des particularités de fabrication ou de la qualité des ingrédients. Les labels IG comprennent les noms de lieux de provenance des produits, tels que « Champagne » ou « Roquefort ».
Les indications géographiques permettent de protéger les producteurs locaux contre la concurrence déloyale et les produits contrefaits. Le standard de protection s’applique dans toutes les situations d’utilisation abusive, même si elles ne peuvent pas induire en erreur les consommateurs. De plus, les standards de protection sont régulièrement revus et débattues par le Conseil des ADPIC, qui envisage de renforcer la protection des vins et spiritueux.