La Tour Elithis de Dijon : un modèle de développement durable

La Tour Elithis est un véritable symbole en matière de technologie et d’architecture éco-citoyenne. En réduisant par 6 les émissions de gaz à effet de serre, le bâtiment tertiaire, remplit l’objectif fixé par le plan climat instauré en 2004.

Créée par Thierry Bièvre, le Directeur Général de la société Elithis ingénierie, spécialisée dans les fluides techniques du bâtiment et de la très haute efficience énergétique et inaugurée en Avril 2009, la Tour Elithis de Dijon est une véritable éco construction. Arrondie, mesurant près de 33,5 mètres de hauteur et accueillant 5.000 m² de bureaux répartis sur neuf étages, la tour consomme 6 fois moins d’énergie qu’elle n’en produit, un modèle de développement durable.

Lancée dans l’énergie positive, la société d’ingénierie climatique dijonnaise a eu le soutien de la mairie de Dijon, de l’ADEME Bourgogne et du cabinet d’architectes Arte Charpentier dans l’élaboration du bâtiment positif. Sur le plan énergétique et environnemental, la Tour Elithis devenu le siège de la société d’ingénierie, est l’édifice le plus sobre au monde.
Le bâtiment est équipé d’une structure en bois et en acier pour réduire l’utilisation de béton, d’un double vitrage pour une efficacité thermique, de panneaux photovoltaïques et d’un système d’éclairage maîtrisé et différencié, d’une chaudière fonctionnant aux granulés ainsi que d’un système de récupération des eaux de pluies.

Les employés, mis à contribution, sont également sont des acteurs du succès énergétique de la tour. Ainsi, dans l’optique d’une consommation annuelle énergétique nulle, ils doivent prendre l’escalier pour se rendre au 1er ou au second étage ou encore, le service d’entretien travaille la journée afin d’éviter d’allumer les lumières inutilement.

Avec de telles mesures, l’on considère que la Tour Elithis de Dijon est en avance de 40 ans sur le plan climat 2004.

2. les bâtiments à énergie positive en détail

Les bâtiments énergie positive s’inscrivent dans le cadre du PREBAT, programme de recherche lancé par les pouvoirs publics sur l’énergie dans la construction ont pour but de consommer moins d’énergie qu’ils n’en produisent. Une véritable révolution technologique qui s’inscrit dans une démarche de développement durable.

La conception d’un tel bâtiment se fait en deux temps. D’abord, on s’attache à réduire les besoins en énergie (chauffage, climatisation, électricité). Ensuite on s’arrange pour subvenir aux besoins restants grâce aux énergies renouvelables.

Elle reprend généralement les grands principes de la maison passive, qui subvient à ses propres besoins énergétiques, en y ajoutant des éléments de productions comme :

– Une isolation thermique renforcée avec des fenêtres de grande qualité 
– La suppression des ponts thermiques et une isolation par l’extérieur 
– Une excellente étanchéité à l’air 
– Une limitation des déperditions thermiques par renouvellement d’air
– La captation optimale de l’énergie solaire
– Des protections solaires et des dispositifs de rafraîchissement
– La limitation des consommations d’énergie des appareils ménagers 
– Des équipement en moyens de captage ou production d’énergie
– La récupération et l’épuration naturelle des eaux pluviales.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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